"De toutes les drogues, la bouffe est la plus nocive et la plus additive."
Me revoilà
avec un roman d’Amélie Nothomb. Ici, il s’agit de son dix-neuvième roman
publié.
Une
correspondance. Une rencontre épistolaire entre Marvin Mapples soldat de
seconde classe souffrant d’obésité et Amélie Nothomb.
Amélie
Nothomb est une auteur que j’apprécie, que j’ai connu avec Métaphysique des tubes et Stupeur
et tremblements. Alors parfois, je retourne vers ses romans car je sais que
se sont des valeurs sures.
Ici, le
roman se présente sous forme d’échange de lettres entre Amélie et le soldat,
ponctué quelques fois par les réactions d’Amélie. On y retrouve le piquant de
cet auteur mais on l’a découvre également plus vraie que jamais. On la voit tel
quel et non pas à travers ses personnages. On trouve aussi l’histoire de Malvin
et celle de son obésité. Tout trouble alimentaire est fascinant, touchant. On
ne reste pas insensibles à ses lettres. La fin comme toujours chez Amélie est
surprenante. Son originalité fait encore des merveilles. Le personnage de
Melvin est produit de l’imagination de l’auteur mais pour un peu on s’y
croirait. Tous les éléments de l’écriture d’Amélie sont réunis ici. Après ses
deux romans autobiographiques, on la retrouve encore personnage d’une de ses
histoires. J’avoue avoir une préférence où elle se met en scène. Son
comportement, son caractère sont source de surprise.
Une forme de vie, Amélie Nothomb, Livre de poche, 2012, 123 pages
Challenge ABC 2015
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