vendredi 29 mai 2015

La zone du dehors


"Parce que ça fait mal d’être libre."


J’ai déjà présenté Alain Damasio, je ne me répéterais donc pas, ou si peu, en disant juste que La zone du dehors est son premier roman.

Dans une société contrôlée, les citoyens sont formés. Dans cette ville opprimée, un groupe de fous résiste : la Volte. La zone du dehors est leur territoire, leur groupe mené par un philosophe stratège, joue gros. Ils perdront mais gagneront tout.

J’ai d’abord plongé dans le monde palpitant de La horde du Contrevent dont l’écriture, l’histoire et les personnages m’ont complètement séduite. C’est comme ça que j’ai décidé de connaître davantage cet auteur, je me suis intéressée à La zone du Dehors.

J’ai eu énormément de mal à entrer dans ce livre, je crois d’ailleurs ne pas y être arrivé, du moins totalement. Trop obnubilée par le souvenir de la horde, j’ai été un peu déçue. L’écriture est totalement différente. Ici encore, on change de point de vue en passant de personnages en personnages mais le style est moins travaillé, c’est plus confus dans les changements.
Il y a énormément de personnages avec chacun leur personnalité, leur conviction. Il y a des conflits entre eux, des trahisons, tout cela est très riche. Cependant, ils sont peu attachants. Le problème vient également du genre. C’est plus un essai sur la société. Le roman défend des valeurs comme la liberté, il dénonce le totalitarisme, tout cela à travers une intrigue, des personnages et une volution, donc forcément, les sentiments sont en retrait, ils ne servent que des valeurs. Je suis donc restée sur ma faim surtout que j’avais déjà lu un livre défendant ces valeurs, mieux écrit et qui m’avait vraiment fait pleurer. J’essayerai de le relire à un autre moment afin de voir si lui et moi c’est rédhibitoire.


La zone du dehors, Alain Damasio, Folio sf, 2009, 650 pages


Challenge 7 familles: famille Colorlemonde, le fils (bleu)

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