dimanche 10 mai 2015

Pourquoi lire?

Voici ma première chronique littéraire sur un essai, elle sera donc un peu différente des autres.

Charles Dantzig est un auteur français qui aime les grands auteurs. Après des études de droit, il publie un premier essai. Il écrit un peu de tous les genres que ce soit roman, essai, poésie. Il est également éditeur. Pourquoi lire ? a reçu le grand prix Jean-Giono.

On lit ce livre comme de la poésie. On pioche un chapitre par-ci ou par-là. Pourquoi lisons-nous ? Qu’est ce qui nous pousse à prendre un livre, l’ouvrir et se plonger dedans ? C’est ce à quoi répond Charles Dantzig.

On peut être d’accord avec lui ou pas. Personnellement, je ne le suis pas complètement mais je suis ravie d’avoir pu connaitre les raisons qui poussent un auteur à lire. Le style est plaisant, on se prête au jeu de cette lecture légère. Je trouve tout de même l’auteur un peu présomptueux. Certains me diront que ça vient de moi, c’est peut être vrai. Je ne dois surement pas comprendre l’auteur mais il y a quelque chose dans sa manière d’être qui me dérange. J’ai l’impression qu’il méprise ceux qui n’aiment pas les grands auteurs et qui lisent de la littérature bon commerce.

Je vous livre ici un avant goût du livre en résumant quelques chapitres avec mes impressions.

Apprendre à lire : il y a plusieurs méthodes, différentes difficultés d’apprentissages. Les grands lecteurs ont-ils plus de facilité ? La littérature est la compréhension par le sentiment, et non pas par l’analyse et l’intellect contrairement à la philosophie.
Cette partie me parle forcément, puisque comme nous tous, j’ai appris à lire. Assez aisément je dois le dire et avant même que l’on ne commence au cp. Je ne sais pas forcément ce qu’est la littérature pour moi si ce n’est un amour, mais je pense que ça pourrait résonner comme une compréhension différente du monde. Peut être par les sentiments ou pas, c’est dur à définir.
L’âge de la lecture : on lit tête à tête avec soi. On a des révélations qui se dévoilent mais elles excluent les malhonnêtes, rustres et imbéciles.
L’auteur a très jeune lu des auteurs « pour adultes », je déteste cette classification. Comme à chaque lecture, je me retrouve face à moi-même et me questionne. Dans la plupart des romans, j’ai cette solitude avec un terrain de réflexion, bien qu’après je puisse la partager ou pas. Ce qu’importe l’âge, ce passage est obligatoire alors pourquoi priver votre enfant ou vous-même d’une lecture si elle vous fait envie, qu’importe sa catégorie puisque le résultat est le même.
La lecture égoïste : le lecteur écrit en même temps qu’il lit, il annote. Chaque lecteur trouve son propre sens du livre.
D’abord, on lit pour comprendre le monde puis pour se comprendre soi-même et enfin plus rarement, pour comprendre l’auteur.
Personnellement, j’écris rarement sur me livre, plus sur une feuille à part mais je suis d’accord sur ses raisons de lire. Même si c’est un peu égoïste, après tout, le lecteur l’est.

Lire ne nous change pas : ça perfectionne.
Lire pour se trouver : le livre est fait par une personne, pour être, ce qui est possible grâce au lecteur. Les livres de grands auteurs morts existent car ils ont des lecteurs.
Lire pour être articulé : après la lecture, on est complété par des phrases, des mots, des sentiments.
On ne lit que par amour : amour des personnages, de l’auteur puis de la littérature.
Passivité du lecteur : lorsqu’il n’aime pas, il n’a pas toujours raison ; lire c’est danser avec l’auteur.
C’est sur que parfois, ce n’est pas la faute de l’auteur mais de la notre, lorsque les conditions ne sont pas réunis. Nous pouvons être dans un mauvais jour, alors il faut y revenir plus tard, au risque de passer à coté de belles découvertes, mais nous y reviendrons.
Lire pour la forme : tout livre (même fiction) est un essai car il représente une forme multiple de la vie.
Le moment où on lit : l’opinion sur le livre dépend du moment, de l’âge. Il faut contester ce que l’on lit.
Une rencontre doit se faire au bon moment. Pas trop tôt. Ma contestation ? C’est déjà fait.
Lire pour apprendre : on apprend des gens pas des livres. Lire apprend la vision des auteurs.
La lecture est un tatouage : l’auteur invente des phrases, si le lecteur en retient une, l’auteur gagne.
Qui n’a jamais retenu une citation ? Ces petites phrases qui s’encrent en nous.
Lire contre le raisonnable : lire est déraisonnable car il y a des choses plus importantes que la lecture, mais rien n’est plus important que lire.


Pourquoi lire ? Charles Dantzig, Grasset, 2010, 244 pages


ABC Challenge 2015
Challenge 7 familles: famille Noroman, petit-fils

Vampire knight

"Nous sommes des agents de sécurité chargés de protéger le secret de la night class."


Matsuri Hino est scénariste et mangaka. Elle a débuté avec des one-shot mais est révélée par la série Vampire knight. Elle est spécialisée dans le shojo manga.

L’académie Cross regroupe deux classes. Ce qu’ignore la Day class, c’est que les élèves de la Night class ne sont pas des surdoués mais des vampires. Yuuki, fille adoptive du directeur accompagnée de Zero son frère adoptif sont les chargés de discipline. A eux deux, ils s’assurent qu’il n’y ait aucun débordement entre les deux classes. Mais tout n’est pas simple pour la jeune fille qui a perdu la mémoire, lorsque Zero semble porter une haine aux vampires en particuliers envers Kaname, président de la Night class et sang-pur de surcroit, également sauveur de la jeune fille lorsqu’elle n’était qu’une enfant.

C’est ma cousine qui m’a fait découvrir ce manga. Il fut mon premier, c’était il y a six ans environ. Je ne l’ai jamais abandonné. Aujourd’hui, je viens de le finir.

Que dire d’autre que sublime ? Les dessins sont juste époustouflants, fins, soignés. L’histoire est vraiment belle et se complexifie au fur à mesure. On tombe un peu dans un trio amoureux Yuuki-Kaname et Yuuki-Zero. Parfois on a envie que l’héroïne soit plus directe avec eux, sa confusion avec ses sentiments peut porter sur les nerfs. La haine que se voue Zero et Kaname est très bien menée. Le final est juste à pleurer tellement il est émouvant. Je sais que certains ont été déçus, ça n’a pas été mon cas. Pour moi, elle est parfaite cette fin, l’auteur n’aurait pu faire mieux. C’est assez rare qu’une série n’ait pas une fin bâclée alors il faut savourer. Pour avoir un avant gout, il est sortit un anime de deux saisons. Ce qui est dommage, c’est qu’il n’y ait pas de suite, il faut donc lire les mangas, pile au moment le plus intéressant. J’ai trouvé que dans cette série, plus on avançait, mieux c’était. Un manga que je conseille fortement car c’est un shojo qui dépasse ce stade, je trouve.


Vampire knight, Maturi Hino, Panini France, 2007, 192 pages


La châsse aux vampires

Vampire Academy

"- Disons que le cri de guerre t’a trahie. Essaie de ne pas hurler la prochaine fois."


Richelle Mead auteur américaine est multi-diplômée. D’abord en arts libéraux, puis en histoire des religions ainsi qu’en enseignement. Aujourd’hui, elle se consacre à ses trois séries. Vampire Academy est sa seconde série, c’est celle qui s’adresse à un plus jeune public.

Depuis longtemps, les dhampirs protègent les Moroïs. Rose n’échappe pas à la règle, c’est pourquoi elle s’enfuit avec Lissa de l’académie où elles étudiaient. Oui, mais, voilà, elles ont été retrouvées et doivent y retourner. Sous stricte surveillance, Lissa reprend les cours, tandis que Rose continue son apprentissage de dhampirs sous la houlette du séduisant Dimitri. Cependant, le danger qu’elles avaient fuis est toujours là et personne ne semble prêt à les aider, surtout que la menace des strigoïs vient frapper à leur porte ?

J’avais vu la bande annonce du film, j’ai été enchanté. Il semblait y avoir beaucoup d’humour. Après visionnage, j’étais déçue. J’ai tout de même tenté le coup avec les livres, par curiosité, je l’avoue. J’aime bien voir à quel point les livres et films peuvent différer.

Bon, nous sommes dans un monde de vampires, qui se divise en trois catégories. Strigoïs : les méchants, dhampirs : les protecteurs et Moroïs : la noblesse qui dirige, caricature de toute société. Jusque là, rien de transcendant. Ça ne s’améliore pas par la suite. Deux adolescentes menacées qui doivent s’en sortir presque seules, pour couronner le tout, de l’amour avec un personnage qui refuse de céder à ses désirs (parce qu’il en son mentor et qu’il à une morale). Bref, pile ce qu’il faut pour séduire une adolescente. Je dis donc que ce livre convient aux lycéennes voir collégiennes. L’amour fait rêver. Personnellement, cela ne me suffit plus. Il y a quand même quelques rebondissements qui font que tout n’est pas trop monotone.


Vampire Academy, Richelle Mead, Castelmore, 2010, 314 pages


Baby Challenge 2015 fantastique
La châsse aux vampires

Les vampires de Chicago

"Les gens riches ne sont pas plus beaux, ils ont juste de plus grosses voitures."


Merit étudiante en littérature était heureuse avec sa colocataire Mallory apprentie sorcière, mais tout cela c’était avant. Par une malheureuse nuit, elle est transformée en vampire et doit prêter serment à la maison Cadogan dirigée par le séduisant vampire Ethan Sullivan. Mais rien n’est simple quand des meurtres sont commis et que la maison Cadogan est accusée injustement.

Chloé Neil est une auteur américaine. Elle est la créatrice de deux séries. Les vampires de Chicago marquent son entrée dans le monde de la littérature. Lorsqu’elle n’écrit pas, elle profite de la nature à vélo et de ses deux chiens.

Je ne sais plus trop comment je suis tombée sur cette série mais j’ai adoré. Je me rappelle avoir eu beaucoup de difficultés à trouver le tome 4. C’est bizarre mais souvent dans une série, on a toujours un volume que l’on a plus de mal à se procurer.

C’est de la bit-lit, donc bonjour aux clichés. Sauf qu’ici, le scénario est bien travaillé, du moins pour de la bit-lit. Ensuite, ça reste construit sur un modèle commercial. On fait beaucoup de volumes tandis que ce n’est pas forcément nécessaire, mais il faut bien faire du chiffre. L’héroïne ici n’est pas bête, ignorante, elle ose même défier son maître et ne lui tombe pas directement dans les bras. C’est peut être pour cela que ça marche si bien. Ils ne consomment pas dans le premier tome. Certes, il se passe des trucs entre eux (sinon ça ne serait pas marrant) mais tout n’est pas finit dès le premier tome, au contraire, surtout avec l’apparition d’un potentiel rival. Si vous voulez une romance longue, il faut foncer, moi c’est ce qui m’a conquis.


Les vampires de Chicago, Chloé Neil, Milady, 2011, 480 pages


baby challenge 2015 bit-lit
La châsse aux vampires

mardi 5 mai 2015

Le livre perdu des sortilèges

"La « normalité », c’est une fable que les humains se racontent pour se réconforter, quand ils sont confrontés à la preuve que presque tout ce qui les entoure est tout sauf « normal »."


L’été arrivait, je n’avais rien de prévu, je me suis dit il va me falloir un roman intéressant et assez épais de préférence pour m’occuper. J’adorais les vampires à l’époque, ce livre était donc parfait.

Deborah Harkness est une auteur américaine. Etudiante puis chercheuse en histoire, elle a étudié l’Histoire des Sciences et de la Magie en Europe. Elle a publié deux essais, elle a également un blog d’œnologie. En 2008, elle entame la création du roman Le livre perdu des sortilèges.

Diana Bishop est une sorcière. Elle consacre sa vie à ses recherches universitaires. Un jour, elle emprunte l’Ashmole 782, manuscrit disparu et convoité par les trois espèces (vampires, sorciers et vampires). Depuis, tous lui courent après, persuadés de pouvoir obtenir eux aussi le précieux manuscrit. En particulier Matthew Clairmont vampire redoutable.

Le scénario ici est le point principal. Il y a plein de détours, de rebondissements, d’histoires sur les différentes espèces, les personnages ont un vécu prononcé d’où une immense richesse. Il y a de la romance sans que cela ne prenne trop d’importance. On se laisse vraiment embarquer. Les personnages sont assez vieux, donc pas trop irréfléchi, pour une fois c’est agréable. Bon, le coté protecteur de Matthew peut être énervant parfois, mais c’est un mal pour un bien. Diana quant à elle est très indépendante et veut préserver sa liberté même quand la situation la dépasse. Elle cache également un lourd passé qui est dévoilé par brides, ce qui nous tient en haleine. Je pense que je me laisserais tenter par la suite si l’occasion se présente.


Le livre perdu des sortilèges, Deborah Harkness, Orbit, 2011, 528 pages

La chasse aux vampires
Baby challenge fantastique

A comme association

"Le destin n’est que la conjugaison du Hasard et de la Volonté."


Pierre Bottero est l’un de mes auteur favori, c’est par son biais que j’ai découvert Erik l’Homme. Quand j’ai su qu’ils avaient fait un partenariat, je me suis précipitée sur cette série.

A comme Association a été écrite en coopération entre Erik et Pierre. Ce dernier étant malheureusement décédé, Erik a continué l’aventure seul. Soutenu par les deux maisons d’édition, par l’entourage de Pierre, il a publié les deux tomes de Pierre (le 2 et 4). Erik l’Homme n’est pas un inconnu de l’écriture jeunesse avec notamment deux séries de science-fiction dont un space-opéra et une autre série de fantastique.

Jasper et Ombe sont des jeunes, lui est lycéen, elle est étudiante. Jusque là rien de bien original, oui mais voilà, ils font partis de l’Association. Leur mission, gérer les Paranormaux alors entre deux cours, ils font la chasse aux vampires, règlent des bagarres de territoires, expérimentent quelques petits sorts et lorsqu’ils trouvent le temps, sympathisent avec les trolls.

L’histoire est marrante, les personnages ont chacun leur caractère. On suit à tour de rôle les deux personnages, Jasper étant le personnage d’Erik et Ombe celui de Pierre. On retrouve l’écriture de chacun dans leur livre même si l’on remarque que ceux de Pierre n’ont pas eu le temps d’être retravaillé comme il avait l’habitude de le faire. Le personnage d’Ombe a beaucoup de secrets qui risquent de ne jamais être dévoilés. Je me suis arrêtée au tome 5, un peu déçue par ce qui arrivait au personnage de Pierre. Ombe était une petite perle, fonceuse, incassable, je m’étais attachée à elle. Pour le moment, je n’ai pas l’intention de reprendre la série, mais qui sait.


A comme Association, Pierre Bottero et Erik l’Homme, Gallimard jeunesse, 2010, 160 pages

La chasse aux vampires
Challenge ABC 2015
Baby challenge 2015 fantastique

lundi 4 mai 2015

Le rêveur

"Ils ne réduiront pas ma plume au silence."


Amoureux de la poésie, de la beauté, arrêtez-vous. On plonge ici dans une biographie adaptée, celle de Pablo Neruda, sur la partie de son enfance, jusqu’à l’université. L’histoire agrémentée de poèmes la rend très légère et nous incite à la rêverie. La poésie est elle-même accompagnée de dessins qui rendent hommage au texte. Les caractères d’écriture eux-mêmes se mettent en mouvement, ce qui rend le livre très vivant. C’est une histoire qui touche car il arrive souvent que la littérature soit dédaignée par les adultes qui ne comprennent pas la passion de leur enfant. Un très beau roman qui vaut le coup d’œil.

Après la couverture, un élément qui peut faire basculer le potentiel lecteur, c’est le titre. Le rêveur, comment ne pas craquer ? Ce mot rien qu’à lui, est une invitation au voyage, un murmure remplit de promesses. Alors, voilà, il est maintenant entre mes mains.

Neftali est un petit garçon rêveur. Une chaussure abandonnée, un marron, un trombone peuvent attirer son attention. Sur son carnet, il écrit tous les mots dont la sonorité l’interpelle. Il aime la poésie. Tout cela n’est pas de l’avis de son père qui le trouve trop maigrichon, trop hurluberlu. Pour lui, une seule chose compte : le commerce. Plus tard, son fils sera dentiste ou médecin. Pourtant Neftali ne vit que par la littérature, il veut être poète.

Pam Munoz Ryan est une auteur latino-américaine. Ses romans jeunesses sont emprunts de diverses origines culturelles, espagnoles, mexicaines, italiennes, oklahomanne. Peter Sis est peintre, illustrateur et cinéaste. Il a grandit et étudié à Prague mais vit maintenant avec sa famille dans un Etat de New-York. Il est auteur de nombreux albums.

Le rêveur, Pam Munoz Ryan et Peter Sis, Bayard jeunesse, 2013, 432 pages

Miss Peregrine et les enfants particuliers

"On s’accroche à nos contes de fées jusqu’à ce que le prix des croyances devienne trop exorbitant."


Ransom Riggs auteur américain de fantasy voulait devenir agriculteur. Sa mère inquiète par cette ambition déménage en Floride, région  de personnes âgées, sans activités pour les enfants. C’est ainsi pour fuir l’ennui qu’il commence à écrire. Son plus grand succès est Miss Peregrine et les enfants particuliers.

Jacob adolescent banal a toujours eu une relation particulière avec son grand-père. Lorsqu’il était petit, il adorait ses histoires et les photos d’adolescents étranges qu’il lui montrait. Aujourd’hui, il se questionne sur leur véracité. Quand son grand-père meurt, tué par un monstre que lui seul voit, il se lance sur les traces de ces enfants suivant les dernières consignes de son grand-père.

On plonge dans un monde fantastique où la barrière avec le monde réel est très mince. L’angoisse est omniprésente, accentuée par le coté bizarre. Je n’ai jamais lu un livre si étrange. Les photos disséminées dans le roman rendent l’aventure encore plus réaliste et en même temps inquiétante car le jeu de couleur apporte de l’effroi. Les personnages sont très bien construits, tout est cohérent. On prévoit l’intention de certains personnages –comme le psychologue de Jacob, on sent qu’il est louche même si sont véritable dessein n’est dévoilé que vers la fin-. En plus de tout cela, il y a le coté historique du scénario. On comprend que les enfants particuliers n’ont pas vécus des événements faciles. Tout reste très réaliste, c’est d’ailleurs ce qui fait peur. La fin, tout se déroule très vite et lance le début d’une nouvelle aventure, pour une fois, je pense que le tome deux n’est pas superflu.

On m’en avait souvent parlé, pourtant je n’avais pas franchit le pas. Il ne m’intéressait vraiment pas. Peut être l’apparence, la couverture inquiétante, digne d’un film d’horreur. J’ai quand même craqué et je ne regrette pas. A lire de toute urgence mais attention, ce n’est pas une lecture légère.


Miss Peregrine et les enfants particuliers, Ransom Riggs, Bayard, 2012, 432 pages


ABC Challenge 2015
Challenge 7 familles: Famille Kifépeur, le petit-fils

Chasseuse de vampires

"- Comment dois-je t’appeler ? Mon mari ? Mon partenaire ? Mon petit ami ?- Tu peux m’appeler Maître."


C’était pour l’été dernier, je me suis montée une petite liste de lecture, essentiellement de la fantasy et du romantique. Finalement, je n’en ai aimé que très peu. Comme quoi, parfois les résumés ne reflètent pas le roman.

Nalini Singh est néo-zélandaise, elle a cependant vécu trois ans au japon. Dans sa vie, elle a embrassé plusieurs carrières, comme avocat, bibliothécaire, intérimaire dans une banque, professeur d’anglais. Elle a à son actif trois séries dont Chasseuse de vampires. Son genre reste avant tout la fantasy et la romance.

Elena chasseuse de vampires se fait engagée par le dangereux archange Raphaël. Une nouvelle traque s’annonce, sa cible cette fois n’est pas un vampire mais un archange qui a mal tourné. Entre désirs et horreurs, elle devra survivre, car quand les archanges jouent, les humains trinquent.

Ce n’est pas tout à fait de la bit-lit mais ça y ressemble. Ici, l’intrigue est plus travaillée, tout comme la relation entre les personnages, le désir charnel ne passe pas en premier plan. C’est peut être la raison pour laquelle j’ai adhéré. Ce qui m’a le plus plu, c’est les joutes entre Elena et Raphaël. Les personnages secondaires sont bien travaillés eux aussi. Ce qui rend le tout agréable à la lecture. Au fur et à mesure, le scénario garde de l’intérêt car on a de nouveaux éléments et de nouveaux secrets, tout n’est pas dévoilé. Une belle lecture romantique dans un monde de pure fantasy, parfait pour l’été.


Chasseuse de vampires, Nalini Singh, J’ai lu, 2011, 478 pages


La châsse aux vampires
Baby challenge 2015 bit-lit

Numéro Quatre

"Le prix d’un souvenir, c’est la mémoire du chagrin qu’il fait revivre."


Les challenges littéraires permettent plein de belles lectures, des découvertes, des échanges. Ce fut le cas en 2013 lorsque je participais au challenge de science-fiction. Je n’ai pas eu le temps de tous les lire mais ce n’est pas pour autant que j’ai abandonné cette liste. Numéro quatre en faisait partit.

Ils sont neuf à avoir pu être sauvé en s’exilant sur la Terre. Ils doivent s’entrainer avant de se réunir pour les combattre. Oui, mais ils ont été plus rapides et la chasse a commencé. Après numéro 1, 2 et 3, il est le prochain. A lui de fuir pour survivre. C’est la vie de John adolescent de 15 ans et de son mentor Henri.

Pittacus Lore est auteur américain connu pour ses « mémoires ». Son vrai nom est James Christopher Frey. Il écrit surtout de la science-fiction à destination de jeunes. Numéro 4 fait partit de la série Lorien Legacies comportant sept volumes.

L’action se passe sur la Terre bien que l’on ait conscience de l’existence d’autres planètes. Ce n’est pas une science-fiction très poussée aux premiers abords mais peut être évolue t’elle par la suite. Le personnage respecte le caractère d’un adolescent qui en a marre d’être balloté de ville en ville. Il aime sa vie terrestre et voudrait être normal.
Comme souvent dans les livres avec mentor, je ne sais pas pourquoi mais ce dernier finit par mourir, souvent en protégeant son élève. L’histoire est intéressante sans être ahurissante. Le tome 1 finit par une rencontre avec deux numéros qui partent ensemble. Ça sent l’amour à venir ou quelque chose dans le genre. Ils nous incitent clairement à acheter la suite ainsi. Je reconnais bien là les américains. Je sais qu’il existe un film que je n’ai pas encore vu. Ce roman est sympa sans être un incontournable, du moins pour ma part.


Numéro quatre, Pittacus Lore, Baam, 2010, 446 pages

ABC Challenge 2015
Baby challenge 2015 science-fiction
Challenge 7 familles: famille Grantécran, le petit-fils