
"Parce que ça fait mal d’être libre."
J’ai déjà
présenté Alain Damasio, je ne me répéterais donc pas, ou si peu, en disant
juste que La zone du dehors est son
premier roman.
Dans une
société contrôlée, les citoyens sont formés. Dans cette ville opprimée, un
groupe de fous résiste : la Volte. La zone du dehors est leur territoire,
leur groupe mené par un philosophe stratège, joue gros. Ils perdront mais
gagneront tout.
J’ai
d’abord plongé dans le monde palpitant de La
horde du Contrevent dont l’écriture, l’histoire et les personnages m’ont
complètement séduite. C’est comme ça que j’ai décidé de connaître davantage cet
auteur, je me suis intéressée à La zone
du Dehors.
J’ai eu
énormément de mal à entrer dans ce livre, je crois d’ailleurs ne pas y être
arrivé, du moins totalement. Trop obnubilée par le souvenir de la horde, j’ai
été un peu déçue. L’écriture est totalement différente. Ici encore, on change
de point de vue en passant de personnages en personnages mais le style est
moins travaillé, c’est plus confus dans les changements.
Il y a
énormément de personnages avec chacun leur personnalité, leur conviction. Il y
a des conflits entre eux, des trahisons, tout cela est très riche. Cependant,
ils sont peu attachants. Le problème vient également du genre. C’est plus un
essai sur la société. Le roman défend des valeurs comme la liberté, il dénonce
le totalitarisme, tout cela à travers une intrigue, des personnages et une
volution, donc forcément, les sentiments sont en retrait, ils ne servent que
des valeurs. Je suis donc restée sur ma faim surtout que j’avais déjà lu un
livre défendant ces valeurs, mieux écrit et qui m’avait vraiment fait pleurer.
J’essayerai de le relire à un autre moment afin de voir si lui et moi c’est
rédhibitoire.
La zone du dehors, Alain Damasio, Folio sf, 2009, 650 pages
Challenge 7 familles: famille Colorlemonde, le fils (bleu)
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